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Causes d’accident, l’enquête motorisée

Selon le rapport d’enquête sur les sentiments d’insécurité et les causes d’accident à Conakry réalisés entre décembre 2020 et janvier 2021 par le Cabinet d’études, sociologiques et politiques CERF-Guinée sous la direction de Saikou Oumar Baldé.

Le rapport rappelle que les causes des accidents de la route sont multiples et variées, du point de vue de l’impression des usagers. «C’est d’abord le dépassement dangereux et les vitesses excessives » révèle l’enquête avant de préciser. « Les usagers estiment à 40,5 % que c’est le principal facteur d’accident. Viennent ensuite les conducteurs de taxis-motos qui sont cités en deuxième position (21,3 % des usagers) ».

C’est compte tenu de la prolifération des taxis-motos dans la capitale guinéenne que les accidents impliquant les motos se sont multipliés avec « L’utilisation du téléphone au volant à (7,9 %). L’alcool et les produits stupéfiants à (6,8 %). Le non-respect des panneaux de signalisation à (4,9 %). L’état des routes à (4,8 %). Les défaillances mécaniques des véhicules à (4,4 %). Le refus d’accorder la priorité à (3,5 %). Le manque de vigilance des piétons à (3,2%) et enfin la non-utilisation des passages pour piétons à (2,7 %) », détaille le rapport.

Plus de personnes meurent maintenant sur le continent à la suite d’accidents de la route que du VIH/sida, de la tuberculose ou des maladies diarrhéiques. Jusqu’à « 26,6 décès par 100 000 habitants », ce qui est trois fois plus élevé qu’en Europe. Rappelle le rapport d’enquête. Selon les statistiques non exhaustives des services spécialisés de la police et de la gendarmerie,  «21 890» cas d’accidents se sont produits durant les cinq dernières années sur les routes guinéennes avec « 2 781 » tués et « 13 711 » blessés qui, parfois décèdent après ou se retrouvent handicapés à vie.

A  Conakry, circuler est éreintant. La conduite anarchique, la violation du code de la route, l’absence de panneaux de signalisation et les défauts mécaniques considérables des véhicules agacent l’insécurité sur les routes. La question est de savoir quelle est la politique de la circulation routière du Ministère des transports pour enrayer cette catastrophe qui décime les citoyens et concitoyens guinéens ?

Par Ahmed Tidiane Diallo

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