Leader du Bloc de l’opposition constructive (BOC) et député à l’Assemblée nationale, le médecin Ibrahima Sory Diallo, suit avec intérêt la lutte anti-Ebola menée par le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (Anss), Dr Sakoba Keita et son équipe.
A eux et à toutes les autorités sanitaires, le député Diallo encourage à « doubler d’efforts » pour combler le «manque de suivi » de l’après épidémie qui a occasionné le retour de l’Ebola dans le pays.
Dr Ibrahima Sory Diallo est désolé de constater que quand l’équipe de Dr Keita a vaincu la maladie à virus Ebola en 2014, le pays n’a pas eu la « la présence d’esprit » d’assurer un suivi devant permettre de « barrer la route » à une éventuelle résurgence de l’épidémie.
Au lieu de ranger leurs équipements, le député du BOC soutient que Dr Sakoba keita et son équipe auraient dû « continuer, dans les conditions normales, de vacciner tous les Guinéens dans le but de les mettre à l’abri» dès la déclaration de la fin de l’épidémie en 2014.
Médecin de son état et député de la neuvième législature, Dr Ibrahima Sory Diallo condamne ce « laisser-aller » et ce manque de « vigilance » dont se sont rendues coupables les autorités sanitaires guinéennes.
Comme son homologue, le porte-parole du chef de file de l’opposition parlementaire, Dr Fodé Mohamed Soumah, Dr Diallo est « sidéré » d’apprendre « que le dernier stock des vaccins anti-Ebola est périmé » et que maintenant les populations doivent attendre l’avion transportant les doses de vaccin offertes par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour pousser un ouf de soulagement.
Par Léon Kolié
