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Fin de la réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou : Trois jours de travaux intenses

La 8ème Réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou, qui a ouvert ses travaux le 3 décembre à Cotonou au bénin sur des notes satisfaisante et prometteuse, a tiré ses rideaux jeudi 5 décembre 2019.

Créé pour accélérer les progrès en matière de Planification familiale et de façon plus générale la santé sexuelle et de la reproduction dans la région ouest-africaine, il est difficile de croire qu’il y a seulement quelques années le Partenariat de Ouagadougou (PO), porté par quelques dizaines de personnes réunies un après-midi, est devenu aujourd’hui une institution d’envergure qui réunit trois jours durant des délégations fortes des neuf pays francophones d’Afrique de l’ouest, d’éminents conférenciers, d’experts de haut niveau et de donateurs venant de presque tous les continents, d’honorables parlementaires, de vénérables personnalités de la Société civile, et de jeunes pour lesquels et avec lesquels tous s’engagent à changer le monde.

Autour du thème évocateur : ‘‘Les jeunes et  le changement social et de comportement : Nous en voulons plus’’, la rencontre de Cotonou a été le moment précieux pour confirmer que « ce mouvement a engendré des progrès significatifs grâce aux efforts conjugués de toutes les parties prenantes : gouvernements, partenaires techniques et financiers, professionnels de santé des secteurs public, privé et de marketing social, Organisations de la Société civile, sans oublier les communautés ».

Et c’est l’occasion de « célébrer ces réussites » même si, c’est connu, « il et encore des accélérateurs à activer pour espérer être au rendez-vous des Objectifs de développement durable en 2030 ». Cela demande « plus d’engagement, d’implication et d’investissement pour et avec les jeunes» dans le changement des normes sociales, pour accélérer les changements de comportements en faveur de la Planification familiale et la santé sexuelle et de la reproduction.

C’est l’appel de la directrice de l’Unité de coordination du PO, Dr Fatoumata Haïdara. Elle l’a lancé dans des termes appropriés pour booster les travaux de cette 8e réunion annuelle.

Elle a magnifié l’apport de tout un chacun dans la réalisation des progrès enregistrés dans l’ensemble des 9 pays en affirmant haut et fort que le PO est sur la bonne voie pour l’atteinte des objectifs global 2020. En d’autres termes, le cap de 2,2 millions d’utilisatrices additionnelles de méthodes contraceptives modernes dans les 9 pays du PO où il a été répertorié cette année, 450.000 utilisatrices additionnelles de méthodes contraceptives modernes.

Dr Haïdara  a indiqué que l’objectif de 443.000 nouvelles utilisatrices en 2019 a été dépassé et six pays qui sont : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal ont dépassé leur objectif. Aussi, 162.000 grossesses non désirées, 58.000 avortements à risques et 560 décès maternels ont été évités au cours de l’année.

« Le PO est sur la bonne voie pour l’atteinte de l’objectif global de 2020. Entre 2016-2019, nous avons permis à 1.917.000 femmes d’accéder à la contraception. Nous sommes à 87 % de l’objectif de 2020 », a fait constater Dr Haïdara. L’impact global montre, selon elle, 3,4 millions d’utilisatrices additionnelles de méthodes contraceptives modernes enregistrées en 8 ans.

Pendant les trois jours de travaux à Cotonou, trois facteurs principaux menant au succès ont été identifiés. Ce sont, grosso mode : une forte volonté politique, une société civile dynamique et influente, un réseau croissant de champions et de championnes soutenues par des Partenaires prêts à essayer de nouvelles initiatives, et de plus en plus de bailleurs engagés en Afrique de l’Ouest.

Également, la réunion annuelle de Cotonou a contribué à démontrer qu’une collaboration pratique, une ouverture à de nouvelles idées, une volonté d’écouter et d’agir ensemble, rendent le PO si spécial. L’une des preuves évidentes est que dans chacun des 9 pays du Partenariat, 87% de l’objectif de 2020 a été atteint. Mais les acteurs ne doivent pas dormir sur leurs lauriers.

D’importants défis restent à relever pour couvrir les 13% restants. Cela est bien possible d’ici 2020. Pour ce défi à relever, Dr Haïdara appelle à maintenir les acquis et à redoubler d’efforts sur la création de la demande, le changement social et de comportement, et l’offres de services de qualité aux bénéficiaires, à la lumière des conclusions et recommandations de la réunion de Cotonou.

Par Kadiatou Thierno Diallo

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