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Guinée : l’État joue-t-il la carte d’apaisement après la lavée du contrôle judiciaire contre le patron de Lynx FM et le DG du média concerné ?

En Guinée, une chose est fréquemment observée dans la presse: celle d’une expression récurrente du président Alpha Condé, consistant à dire que sous son règne, pour l’heure, aucun journaliste n’est écroué. Même si la thèse s’avère vraie mais l’environnement dans lequel s’exercice la profession de journaliste devient de plus en plus difficile et inquiétant ; dont implicitement certains commis de l’État se donneraient le plaisir de porter plainte contre des journalistes au niveau des tribunaux, en lieu et place, de la Haute autorité de la communication (HAC) ; la structure censée réguler les médias en général.

C’est ainsi que les hommes de médias ont consacré la journée du Lundi  26 août dernier, à une réelle mobilisation devant la Haute autorité de la communication ; une façon pour attirer l’attention des pouvoirs publics ce dont la presse guinéenne vit en ce moment : le musellement qui ne dit pas son nom, auquel d’ailleurs certains Pontes du régime tireraient les ficelles derrière les rideaux pour intenter des procès au niveau des tribunaux contre des journalistes. Mais le dernier cas, celui notamment de Lynx FM, dont deux figures emblématiques ont été placées récemment sous contrôle judiciaire, serait la goutte d’eau qui fait déborder le vase : les journalistes, massivement mobilisés, contre une journée de pluie de lundi 26 août 2019, ont tenu un sit-in devant la Haute autorité de la communication, pour montrer leur ras-le-bol collectif contre l’interpellation des journalistes au nom d’une loi sur la cybercriminalité.

Selon Sidy Diallo, le secrétaire général du syndicat de la presse privée, ce dernier a confirmé après le sit-in du Lundi, la levée du placement sous contrôle judiciaire, contre Souleymane Diallo (patron de Lynx FM) et Abou Bakr (DG du même média).

Dans tous les cas, le dernier mot reviendrait au chef de l’Etat en personne, Alpha Condé, si sa rhétorique serait-elle encore d’actualité : aucun journaliste n’est emprisonné ?

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