Vous êtes ici : Accueil » Blog » Journée mondiale de la liberté de la presse: un 3 mai autour de 2 détenus en Guinée
ActualitésConakryGuineePolitique

Journée mondiale de la liberté de la presse: un 3 mai autour de 2 détenus en Guinée

Au cœur des festivités du 3 mai 2021, l’appel à la libération des journalistes sportifs Ibrahima Sadio Bah, condamné à 6 mois pour diffamation contre Antonio Souaré, président de la Féguifoot, et Amadou Diouldé Diallo en détention provisoire pour diffamation au préjudice du chef de l’Etat, Alpha Condé.

L’événement marquant de cette journée mondiale a été la cérémonie de remise symbolique de la première carte de presse unique aux journalistes des secteurs publics et privés organisée peu dans l’après-midi par la Haute autorité de communication (Hac). En début de matinée, une manifestation appelée par la Collectif pour la libération d’Amadou Diouldé Diallo a été observée à la Maison de la presse à Kipé en banlieue de Conakry. Cette union de prière et d’action, en faveur de l’application de la Loi L002 relative à la liberté de la presse en Guinée pour tout délit de presse, a été suivie par la remise du Prix Yaguine & Fodé aux lauréats du concours de presse sur l’immigration clandestine pilotée par l’AFJ (Association des femmes journalistes).

Dans la soirée de cette journée qui coïncide cette année au jeûne du ramadan, le Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, a invité les représentants des médias à un déjeuner dans les locaux de sa résidence de Lambanyi à Conakry. Une occasion mise à profit par les professionnels de la presse pour faire l’état des lieux de l’exercice du métier en Guinée avec, en prime, un plaidoyer pour la libération des journalistes en détention.

 Par Ahmed Tidiane Diallo

Related posts

Interview-plaidoyer d’Aliou Barry, leader du mouvement Réveil : « En Guinée, il faut en finir avec le système civilo-mafieux »

Le Cnosc-Guinée a déployé des observateurs au compte du Regard du peuple (RDP)

Diallo Tidian

Union internationale des magistrats : les juges Mohamed Diawara et Aïssatou Sakho à Tunis

Diallo Tidian