Le président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya a convié vendredi des professionnels de médias à un déjeuner de presse au palais Mohamed V. Le chef de l’Etat a invité les journalistes à jouer leur partition pour une transition réussie et apaisée dans notre pays.
Le fondateur de l’hebdomadaire Le Populaire et président de l’Association des éditeurs de presse indépendante (Agepi) a exhorté le président de la transition à œuvrer pour le renforcement de la liberté de la presse, de la sécurité des journalistes mais aussi des assises économiques et financières de la presse guinéenne.
Alpha Abdoulaye Diallo a invité le colonel Doumbouya a continuer à promouvoir les compétences dans les médias publics, mais aussi à équiper les médias d’Etat. ‘’Nous vous jugeons aux actes. Les actes que vous avez posés depuis votre avènement à la tête de la Guinée, au niveau de presse, se passent de commentaires. Tous ceux qui sont réunis ici, Monsieur le président, sont fiers de vos actions’’, dit-il à l’homme du 5 septembre. Avec vous, souligne-t-il avec insistance, ‘’la presse guinéenne est critique et restera critique. Ce sont les critiques qui permettent à la démocratie de prospérer’’.
En réponse, le colonel Mamadi Doumbouya a rappelé aux journalistes que ‘’l’information est aussi une arme. C’est pourquoi, elle se doit être traitée et diffusée avec responsabilité, beaucoup d’éthique dans l’intérêt de la paix, de la réconciliation et le pardon dont notre pays a besoin’’.
‘’critiquer objectivement, c’est aider à améliorer, à corriger nos erreurs. Mais je vous exhorte à vous impliquer, à donner de la visite sur les actes et actions qui contribuent à l’amélioration des conditions de vie de nos populations’’, recommande-t-il à ses convives.
Le président de la transition affirme que ‘’nos compatriotes et la communauté internationale ont besoin de savoir qu’il y a de belles choses qui se passent chez nous’’.
En présence de ses proches collaborateurs, le colonel Doumbouya s’est engagé à garantir ‘’la liberté d’expression, mais dans les limites de la loi. La liberté oui, mais le désordre non. J’espère pouvoir compter sur vous, sur votre responsabilité, sur la qualité de vos services, votre professionnalisme’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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