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Mutations sociétales et nouvelles compétences : L’inéluctable évolution profonde

La recherche sur les nouveaux métiers, les nouvelles compétences et les attentes des entreprises est présentée à travers deux ateliers tenus l’un à l’Ecole des arts-et-métiers de Paris le mercredi 2 octobre 2019 puis l’autre à l’Ecole nationale supérieure de Lyon le jeudi 3 octobre 2019. Une animation assurée par la Directrice du réseau national, comité 21 Sarah schonfeld et Mohamed Bangoura chargé de l’étude, comité 21.

C’est suite aux questionnements des mutations sociétales actuelles qui interpellent les employeurs et pour transformer en profondeur les organisations qu’une étude est menée sur le thème: Les Mutations sociétales et les nouvelles compétences : Quels impacts sur les organisations ?’’.  L’étude est coordonnée par la Conférence des présidents d’Université (CPU), la Conférence des grandes écoles (CGE), avec l’appui d’un comité de pilotage composé de représentants d’associations, d’entreprises, d’associations d’élus, d’étudiants, de spécialistes en développement durable et de professionnels du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche.

L’étude s’inscrit dans une volonté « d’identifier et de comprendre les enjeux sociétaux » actuels qui interpellent les employeurs privés et publics et qui ont des conséquences sur leurs besoins en compétences RH. Il s’agit de « donner un éclairage aux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche pour (mieux) orienter l’adaptation de leur offre de formation aux besoins des organisations, de partager entre des organisations de natures et de secteurs d’activités divers des expériences sur les impacts des mutations sociétales sur leurs métiers respectifs ».

La prospection s’accorde sur trois grandes mutations: les transitions digitale et environnementale, la quête de sens des salariés, l’impact du numérique sur leurs modes de travail et leurs rapports avec leurs parties prenantes. Sur les transitions, la synthèse souligne la mondialisation et le numérique qui ont accéléré le temps et réduit l’espace. « Ces transformations se font à une telle vitesse que l’innovation et la diversification des aspects majeurs de leur activité sont devenues une nécessité pour rester compétitif. D’où l’objectif de transformer les façons de consommer l’énergie, de produire et de travailler à travers un modèle économique, environnemental et social plus durable ».

S’adapter face aux nouveaux défis sociétaux.

Les organisations ont identifié trois leviers principaux que sont : Se transformer et développer sa redevabilité pour améliorer son attractivité et sa réputation, inventer de nouveaux modes de management, se doter de nouvelles compétences RH et favoriser l’acquisition de soft skills à travers la mise en situation et l’expérience collective et professionnelle

Une approche collective dans la formation et l’évaluation des étudiants demande plus de lien social, de brassage culturel, territorial et de contact avec le monde humanitaire et social. Plus de transmissions d’expériences de la part des enseignants qui doivent faire adhérer les étudiants à une vision ou une perspective.

Il est également noté dans la synthèse de l’étude qu’une vision « réconciliatrice et sociale » de l’enseignement doit être promue par l’enseignant qui doit centrer ses efforts sur la capacité de ses étudiants à savoir apprendre et à savoir appréhender les nouveaux défis sociétaux dans la sphère professionnelle.

Par Ahmed Tidiane Diallo

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