C’est un secret de polichinelle que de souligner que bars, motels et night-clubs sont fermées depuis le 26 mars 2020 en Guinée. L’Association guinéenne des tenanciers de bars, motels et night-clubs (Agt) qui revendique 800 membres et près de 15 000 emplois à travers le pays, a lancé un cri d’alarme vendredi 7 août 2020 à Conakry à l’endroit des autorités du pays.
M. Sacko et ses collègues sollicitent la réouverture « progressive » de leurs locaux à partir de ce 15 août. Avec la mise « en place d’un système de contrôle tripartite » assuré par des représentants de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anss), de l’Agt et des Forces de défense et de sécurité. Et pour cause ? Selon les explications de M. Sacko, un tel « service » de prévention de la covid-19 et de sécurité « équitable et sans violence » placé au niveau de tout établissement « officiellement ouvert » permet de mettre fin aux tracasseries dont sont souvent victimes les usagers et d’éviter la propagation de la pandémie du coronavirus.
Son président, Valy Sacko, a indiqué à la presse vendredi que les « propriétaires ne bénéficient d’aucun soutien financier de la part de l’État », alors qu’ils doivent faire face au paiement régulier des charges de loyer et d’entretien des locaux, ainsi que des factures d’eau et d’électricité.
L’Agt interpelle sa tutelle, le ministère en charge de l’hôtellerie et celui de la Sécurité sur la nécessité d’assurer une « prise en compte » de ses « préoccupations ».
En juillet dernier, lorsque les lieux de culte et écoles ont été rouvertes dans certaines préfectures éloignées de la capitale Conakry où des cas positifs à la covid-19 n’avaient pas été enregistrés, l’Agt avait réclamé la « réouverture partielle » des bars, motels et night-clubs dans ces zones tout en prenant soin de l’observation des mesures barrières contre la covid-19 par tous.
Par Le Populaire
