Une référence pour la guinéenne intelligente, battante à souhait, et engagée pour l’avenir.
A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes célébrée ce lundi 8 mars, Le Populaire fait un recueil de ce qui été rédigé ou commenté sur le parcours de Hawa Barry. Top-modèle clairvoyante qui s’est bâti une carrière dans l’industrie de la mode en tant que mannequin vedette à la carrière internationale. Connue notamment pour avoir associé son image à des campagnes pour des entreprises comme Dudley Cosmetics, Target, et McNeil Healthcare. Et qui, depuis plus de 10 ans promeut la culture guinéenne à travers le concours Miss Guinée North America.
Rétrospective. Elle a gravi différentes étapes du mannequinat auprès des couturiers de renom. La jeune Hawa Barry commence son ascension à Conakry, puis à Accra et termine à New York, la ville réputée pour ses grandes maisons de couture et des grands défilés topmodèles. Sa seule persuasion était d’une issue heureuse.
Conakry, Accra, New York
Hawa Barry est mannequin guinéen dès l’âge de 16 ans chez Terranga couture de Talibé Bah. Ce professionnel de la mode guinéenne et africaine fait défiler la jeune Hawa sur des grands podiums de la mode à l’époque. Hawa comprend la nécessité d’être bilingue à cette période. Sans tarder, il va choisir le Ghana pour apprendre la langue du business pour mieux affronter sa passion et les aléas de la vie.
Elle n’a que 20 ans quand elle arrive dans ce pays anglophone pour étudier la langue anglaise. En plus d’être bilingue, elle obtient son diplôme en Gestion d’entreprise à la Graduate School of Management à Accra. La demoiselle n’est pas restée inapte durant ses années estudiantines à Accra. Pour le plaisir de sa passion, Hawa Barry défile pour le couturier ghanéen Ricci Ossey et elle Participe à des défilés de mode au ‘‘National teater’’ devant l’ancien first lady Mme Rawling Nana Konadu qui connaît parfaitement le domaine, puisqu’elle est diplômé en art et textile à l’université des sciences et technologies Kwame Nkrumah.
Après l’obtention de son diplôme et une expérience professionnelle acquise dans ce pays qui venait de connaître une avancée démocratique par la rigueur de ces institutions, Hawa Barry choisit en 1998 les Etats Unis au départ du Ghana pour de nouvelles perspectives. Elle suit les conseils d’une amie à elle, à continuer dans son domaine de la mode suite aux opportunités que le pays accorde à ce secteur. Mademoiselle Barry se lance et voit les bons augures du métier. A New York, elle travaille pour plusieurs magazines dont, entre autres, Essence Magazine. Upscale Magazine. Vibe. NV. Heart et Soul.
Elle se lance également dans les campagnes publicitaires pour Dudley Cosmetics. Target et le McNeil Soins de santé (fabricants de Motrin). Elle prête son image à la télévision «The View» sur ABC «The Today Show» sur la chaîne NBC. Elle est sollicitée par des designers comme Shapes par Anton. Exodus. Matrix Show. Manale Bridal Show. The New York Bridal show. The African American & Hispanic Bridal Shows. Les événements Karin Bacon à Saks Fitht Avenue.
Après avoir été mannequin de calendrier pour le couturier africain basé à New York «Moshood», elle devient ensuite mannequin principal pour la vidéo de Maxwell «let’s not play the game» (la bande sonore du film «The Best Man»), où elle travaille aux côtés des acteurs Taye Diggs, Morris Chestnut, Harold Perrineau.
Elle pose pour des photographes célèbres comme Jeffrey Gamble, Frank Otten à l’époque et elle occupe la couverture du Magazine féminin Amina suite à une entrevue dans laquelle elle fait le point sur sa carrière de mannequinat. Elle a profité de cette opportunité des colonnes du magazine pour dénoncer les mutilations génitales féminines en Afrique.
Une sélection d’Ahmed Tidiane Diallo
