Le principal homme leader guinéen et Vice-président de l’Internationale libérale a congratulé le président sénégalais pour sa décision de ne pas se présenter à l’élection présidentielle prochaine après ses deux mandat consécutifs. Et le Secrétaire d’État américain a déclaré, quant à lui, que cette décision est un «exemple » à suivre.
Le leader politique Cellou Dalein Diallo a «félicité le Président Macky Sall pour sa décision de ne pas briguer un autre mandat le 25 février» 2024.
Sur sa page Facebook, le guinéen, qui assume les fonctions de Vice-président de l’Internationale libérale, écrit que «cette sage décision, saluée par l’Internationale libérale dont son parti (APR – Alliance pour la République) est membre, honore le Président Macky et contribue indéniablement à la préservation de la paix et à la consolidation de la démocratie au Sénégal et dans notre sous-région» ouest africaine.
De son côté, le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken a félicité le président sénégalais, pour l’annonce de son retrait de la course à la présidentielle pour un 3e mandat prévue en février 2024.
Le chef de la diplomatie américaine, déclare que cette décision est un « exemple » que devraient suivre les pays de la région.
«Les États-Unis se félicitent pour l’annonce faite aujourd’hui par le président sénégalais Macky Sall qu’il ne se représenterait pas pour un troisième mandat. Nous pensons que des élections et des transitions de pouvoir libres et équitables donnent des institutions plus solides et des pays plus stables et plus prospères. La déclaration claire du président Sall est un exemple pour la région, contrairement à ceux qui cherchent à saper le respect des principes démocratiques, y compris la limitation des mandats».
L’américain ajoute que les Etats-Unis sont «fiers de soutenir les institutions électorales et la société civile du Sénégal dans l’important travail qu’elles accomplissent et (ils) continuerons à (s’) associer au Sénégal pour soutenir l’engagement durable du peuple sénégalais en faveur de la démocratie».
Dans un message à la nation diffusé sur la télévision publique sénégalaise, lundi 3 juillet soir, le président Macky Sall a annoncé que sa décision, « longuement et mûrement réfléchie», est de ne pas être candidat. Et cela, dit-il, «même si la Constitution (lui) en donne le droit ».
Puis, d’ajouter que «le Sénégal dépasse (sa) personne et il est rempli de leaders capables de pousser le pays vers l’émergence».
«J’ai une claire conscience et mémoire de ce que j’ai dit, écrit et répété, ici et ailleurs, c’est-à-dire que le mandat de 2019 était mon second et dernier mandat», a déclaré le président qui a fait réviser la Constitution en 2016 pour ramener à 5 ans le mandat de 7 ans, avant d’être réélu en 2019.
Il est né le 11 décembre 1961 à Fatick, dont il fut maire de 2009 à 2012. M. Sall devient ministre des Mines de 2002 à 2003, ministre de l’Intérieur et des collectivités locales de 2003 à 2004, Premier ministre de 2004 à 2007 puis président de l’Assemblée nationale de 2007 à 2008. Il est élu Président du Sénégal le 2 avril 2012.
Par Racine Dieng
