Ce 4 février, la ministre de la Culture et du patrimoine historique, a reçu le témoin des mains du ministre sortant Sanoussi Bantama Sow. Mme Sona Konaté (sur notre photo) a fixé les axes prioritaires de sa mission.
Elle a tout d’abord exprimé sa «profonde gratitude à l’endroit» du président Alpha Condé et au Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, «pour le grand honneur qu’ils» l’ont fait en l’appelant à «la prestigieuse fonction de ministre» de la République.
Pour ses nouvelles, «responsabilités», la ministre Konaté a affirmé que « la diversité et la richesse exceptionnelle de la culture guinéenne et de notre patrimoine historique qui ont fait et qui continuent à faire notre fierté au-delà de nos frontières sont à promouvoir et à développer davantage».
Sur les traces laissées par son prédécesseur, le ministre d’Etat, ministre des Sports Sow, la nouvelle promue s’«engage en comptant sur la compétence, l’esprit d’équipe et l’engagement» de chacun et de tous, à relever les «défis» en termes de «réponses adéquates» à l’intégration de «la culture comme une composante essentielle de la croissance économique».
«Renforcer la dynamique de valorisation du patrimoine culturel national afin de rendre efficiente l’appropriation de nos valeurs identitaires nationales» et valoriser «la liberté créatrice et la diversité des expressions culturelles nationales», sont les axes principaux sur lesquels sera posée «la nouvelle politique culturelle».
Sona Konaté parle d’ «investissement dans les infrastructures culturelles (le palais de la culture, le musée national, les sites et monuments historiques, les complexes culturels régionaux…), de la « redynamisation de l’organisation des quinzaines artistiques régionales et du festival des arts et de la culture», de «l’opérationnalisation effective à brève échéance sur toute l’étendue du territoire national du Fonds de développement des arts et la culture (Fodac) et de « la mise en application effective de la Loi L063 sur la protection, la conservation et la mise en valeur du patrimoine national ainsi que celle sur la propriété littéraire et artistique.»
Par Ahmed Tidiane Diallo
