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Guinée : La liberté de la presse hypothéquée

Fermeture de radios, suspension de sites d’information, intimidation de journaux traditionnels, bastonnade, faux procès intentés contre des journalistes et animateurs, assassinat, renvoi de reporters ou présentateurs des médias d’Etat, refus de renouveler l’accréditation de correspondants de radios étrangères, etc.

La vie n’est pas de tout repos pour l’ensemble des journalistes guinéens dont certains sont poussés à l’exil ou à la fermer. Alpha Condé est arrivé au pouvoir en 2010 en annonçant qu’«il n’y pas de journalistes en Guinée». Lui qui, par la suite, ne détestait pas de se faire accompagner par des plumitifs de France 24 et autre BBC, aurait du coup donné le feu vert aux prédateurs de la liberté de la presse d’agir en toute impunité.
Les attaques contre la presse privée guinéenne sont devenues innombrables. Le dernier cas en date est celui d’Abdoul Latif Diallo, directeur de publication des sites Ramatoulaye.com et Depechesdeguinee.com.
Aujourd’hui, plus d’une dizaine de balles ont été ramassées dans sa chaumière (sise à Lambanyi), des vitres brisées… À en juger par les impacts, le commando visait à l’exterminer et avec, les siens. C’est encore devenu plus inquiétant pour lui, pour sa famille et pour l’ensemble de la corporation. On ne sait plus jusqu’où ira le calvère des journalistes.
Sambegou Diallo

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