Il se passe rarement un événement piloté par l’opposition au projet de changement de constitution sans que le pays n’enregistre des répressions meurtrières, des blessés, des mutilés à vie, ou encore des dégâts matériels et des pillages organisés visant une communauté. Le 15 janvier 2020, le ministre de la Citoyenneté et de l’Unité nationale Mamadou Taran Diallo (sur la photo) a fait un discours sur cette situation qui foule au sol les principes et les valeurs de l’Etat de droit en construction.
Dans sa déclaration, M. Diallo appelle «à la raison» tout un chacun afin que la « haine ne prenne» pas «le dessus sur l’amour et la fraternité». Il affirme constater avec regret que pour les manifestations organisées par le Front national pour la défense de la constitution (FNDC), ses acteurs n’ont pas « observé, en la matière les procédures d’information de l’autorité administrative ».
Pour l’avenir
Taran Diallo « condamne fermement ces actes de violence inqualifiables et inadmissibles entrainant des pertes en vies humaines, des blessés et des dégâts matériels ternissant l’image de notre pays, le dynamisme et la vivacité de sa démocratie » et « s’incline pieusement devant la mémoire de toutes les victimes, d’adresser mes condoléances les plus émues à leurs familles et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés ».
Le ministre souligne «que les différends et divergences politiques ne doivent pas s’exprimer par la violence ». Il rappelle que « la responsabilité de chaque acteur, quel que soit son origine ou son opinion est engagée aujourd’hui et le sera encore plus demain pour les générations futures ». M.Diallo exhorte donc « à impérativement renoncer à la violence qu’elles qu’en soient les formes, les auteurs et les raisons».
